L'Ours brun du Kamtchatka

 

 

 

L’ours brun du Kamtchatka (Ursus Arctus Piscator), cousin du grizzli nord-américain, est le seigneur des lieux. Son alimentation diffère toutefois : le menu de l’ours du Kamtchatka est plus varié que celui de son cousin de la taïga. Ce dernier est obligé de chasser des ongulés en début de printemps et fin d’automne.

Ils sont estimés entre 6 000 et 15 000 individus (suivant les sources) à vivre dans la péninsule.

C’est la plus forte densité de la planète ou la plus forte concentration au monde ! (On peut le dire de n’importe quel façon, il y aura toujours autant : compter 6 – 12 individus pour 1000 ha !).

A l’âge adulte, un sujet des Pyrénées pèse entre 100 et 200 kilogrammes, selon qu’il est femelle ou mâle. Son cousin du Kamtchatka varie entre 300 et 700 –parfois davantage. Debout, un tel colosse culmine à plus de 3 mètres !

La taïga est leur domaine, les rivières constituent leur garde-manger. Ce seigneur de la taïga est omniprésent, près des rivières et de l’océan où il se nourrit de saumon ou dans la toundra où il se régale d’airelle rouge, d’airelle des marais et de camarine noire (ou « Chikcha* », en russe).

Au Kamtchatka, les ours ne tuent que du poisson (en période d’engraissement il peut manger de…40 à 60 kg de saumon par jour) et des baies. Juste après la sortie de leur tanière à la fin de l’hiver, la majorité des ours du Kamtchatka s’installe près des rivières, à leurs embouchures ou sur les côtes.

La vérité est la suivante : au Kamtchatka, les ours n’ont aucune crainte de l’homme. Ils ne nous dévorent pas souvent non plus : notre chair ne leur plaît guère. Ils préfèrent le saumon et les fruits sauvages. A leurs yeux, nous n’existons simplement pas. S’ils estiment que nous devenons gênants, ils nous écartent d’un coup de patte. Le problème est qu’une gifle d’ours…

Eviter situations imprudentes, exemple : un humain se trouvant entre une mère et ses petits, la femelle charge pour défendre sa progéniture.